Parcelle(15)
Cette présence qui rend palpable toute chose -réconcilie- l'ouvert bienfait de cet ouvert certains sont porteurs de la naissance du jour. gc
sur la route du poème, son étendue
Cette présence qui rend palpable toute chose -réconcilie- l'ouvert bienfait de cet ouvert certains sont porteurs de la naissance du jour. gc
De-venir incertain harcèlement les lumières dans la nuit zones d'ombre dans la nuit harcèlement la ville Qui viens-tu? Qui arrives-tu? - il est très nécessaire que les mots viennent en crépitement de cailloux dans cette circonstance-là - Je parle du harassement...
Le récalcitrant vivace en creux l'ancien chagrin hurleur défait de son écorce. Amère douceur ce tapotement aigu l'être entier se cogne de toutes parts à la réalité. Dans l'obscur la saveur forte de la peau tendue pareille à la peau de ces tambours qui...
Tu ne connais aucun chemin par coeur Les détours te font peur La ville a changé plus vite que toi Elle t'a filé entre les doigts Oublie le souvenir qui te retient et t'empêche d'avancer Le souvenir toujours pour te dire que les chose ne sont plus les...
Je porterai le temps sur l'épaule pour marcher mieux. Claude Esteban, Ecorces in Morceaux de ciel, presque rien, Gallimard
J'aime une abeille, est-ce trop, j'écoute le bruit d'un pétale qui tombe faut-il que je demande à genoux qu'on me pardonne vous dormez, vous les maîtres du ciel que le malheur d'un homme soit plus grand que lui, que vous importe, l'immobile a ses lois,...
Oh la fête qu'on inventait dans sa tête plus de rancunes, plus de remords, chacun récuse le mauvais sort oh la musique et le chant de l'amour unique. Claude Esteban, On s'est endormis in Morceaux de ciel, presque rien, Gallimard
Il se trompe le soleil, il écrit chaque jour de droite à gauche. * Et sur le mur cette ombre qui n'appartient à personne. Claude Esteban, Ecorces in Morceaux de ciel, presque rien, Gallimard