Claude Esteban, Le jour à peine écrit (1)

Publié le par tissiane (geneviève capelle)


Le ciel

horizontal.

Un oiseau sur le fil invisible
du rêve.

Tout est trop loin de soi.

Paysage en éclats, arches
démises du présent

- blessures.

J'effacerai du jour jusqu'à ma voix.

Claude Esteban, Le jour à peine écrit (1967-1992), page 13, Gallimard

Publié dans Claude ESTEBAN

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A
Trés beau poème en effet! Concis et essentiel. Merci, Tissiane.
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N
Très beau
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